dimanche 22 novembre 2009

Célibataire ?...

…et nu comme un ver.



Il me reste encore du temps avant d’atteindre sa hauteur mais c’est bel et bien la même histoire que l’on vie à l’instant où son feuillage me titille du regard.
Planté là, seul, solitaire, face à ce public fleurit silencieux…il est bien loin le temps de la gloire et des paillettes. Les branches souffrent, les feuilles tombent et mes larmes coulent, pour lui. J’aimerais tellement le serrer dans mes bras....de coquillage...
Courage petit arbre roux, la mer n'est pas loin. Elle, au moins, aura l'audace de balayer ces quelques feuilles qui restent immobiles, avachies sur le sol et ne font que de te ressasser le passé en te narguant de ne pouvoir le changer.

mercredi 11 novembre 2009

Lapeyre, y'en a bien deux

À la découverte du nouveau monde !





Ca y'est! je roule, je vole, je dégringole, je roule encore...j'ai mal.
J'ai enfin quitté ce lieu qui me rattachait le plus de mes racines maritimes pour essayer dans un premier temps de faire connaissance avec mes voisins du dessus.
A l'image de ces deux petits asticots sur pattes; L'un naviguant sur une mer verte poilue et l'autre, plus sage, s'aventurant sur ce sable gris bétonné; Je cherche et renifle (coquillagement parlant) tout ce qui m'entoure pour m'emmener, je l'espère, vers de nouveaux jours...

mardi 3 novembre 2009

Douceur chromatique

Toujours en position horizontale.





Les lumières s'entrechoquent, s'estompent et se mélangent pour ne faire qu'une : Une vraie et belle famille de dragibus roulant sur un tapis de réglisse. Résultat des courses : Toute la ville nous observe. Il faudra bien leur dire que même si je suis un coquillage d'apparence un peu colorée, je ne fais pas partie du paquet...En espérant que mon silence retienne votre attention, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées à ne pas vouloir être mangée.

lundi 2 novembre 2009

Papa ?

Tout commença ici, au bord de l'eau.





Je venais tout juste de sortir du ventre de ma mer que déjà les quelques rayons du soleil venaient me caresser la coquille.
Je ne pouvais faire mieux que de rester allongée faute de savoir marcher mais je commençais à rougir sévère avec le temps qui passait. Les passants, eux, me regardaient, un peu troublés. Inquiets ? peut-être...mais une chose est sûre, personne n'essaya de m'aider.
La coquille à l'air, difficile d'être prise au sérieux devant ce monde sans écailles...Premier sentiment de solitude, de nostalgie et de tristesse. Ma mer me manquait mais une mission m'attendait : retrouver mon papounet.